Mantes La Jolie, dans la région parisienne, a abrité samedi dernier une conférence-débat sur les violations des droits de l’Homme par le Polisario, les lourdes pertes humaines et les tortures infligées aux Marocains détenus dans les prisons de Tindouf. C’est une initiative prise par l’Alliance des Sahraouis en Europe et le Conseil de l’Union des Associations des Professions Libérales des Marocains en France (CUAPLMF).
Sans réserves ni hésitation, les intervenants ont tous condamné le comportement des mercenaires à la solde d’Alger. Répression, torture, détournement de l’aide humanitaire internationale et déportation des enfants à Cuba ont été en tête des violations rapportées et décrites. Des témoignages accablants ont été faits par les victimes qui ont vécu ces violations puis ont réussi à fuir les camps de Lahmada en Algérie. Ce n’est que tyrannie, horreur, barbarie et abus. Les geôliers du Polisario n’ont cure ni des droits de l’Homme, de la Femme et de l’Enfant, ni de la souffrance de leurs victimes. Leur objectif, c’est de satisfaire leurs dirigeants, nourrir la propagande anti-marocaine et maintenir le statu quo.
La MAP a rendu compte de cette conférence-débat, rapportant de larges extraits des interventions faites. Nous en citons celle du président de l’Alliance des Sahraouis en Europe, Moulay Mehdi Idrissi Zini, qui a rappelé les origines des dirigeants actuels du « Polisario. Ceux-ci ont fréquenté les écoles et les Universités marocaines avant de se retourner contre le Royaume et son unité territoriale et d’entrer au service de l’Algérie.
Autre intervenant: Alain Baghdadi, président du CUAPLMF. Il a précisé que le Polisario s’est inspiré des régimes dictatoriaux de par le monde pour imposer sa loi et ses choix aux milliers de séquestrés marocains dans les camps de Tindouf.
Quant aux témoins, Mlle Saâdani Maâ Alaïnine a rapporté comment son père, qui a déclaré sa marocanité, a été torturé en sa présence, dans le but d’augmenter la souffrance du géniteur. Déjà enfant, elle a été expédiée à Cuba pour y subir une instruction militaire et un endoctrinement comme des centaines d’autres enfants. Fournissant d’autres précisions sur le calvaire des séquestrés, elle a conclu par un appel aux milieux épris de justice et de liberté pour se mobiliser face à « cette situation inique et scandaleuse » et à jeter la lumière sur ce genre de « pratiques ignobles qu’on croyait révolues à jamais ».
Un autre témoignage, celui de Najem Mohamed Salem, a concerné le détournement de l’aide humanitaire vendue dans des pays voisins de l’Algérie. D’ailleurs, plusieurs organisations humanitaires ont trouvé une partie de cette aide dans des marchés de Mauritanie, du nord du Mali et du sud de l’Algérie.
A. BIDAOUI