Le ministre de l¹Aménagement du Territoire, de l¹Eau et de l¹Environnement, Mohamed El Yazghi a indiqué que les études réalisées par son département ont montré que la dégradation de l¹environnement causée par les déchets et les décharges sauvages représentent entre 0,4 et 0,5 % du PNB.
Répondant à une question orale, mardi, à la Chambre des Conseillers sur les déchets domestiques et médicaux, El Yazghi a rappelé que son département a entrepris plusieurs initiatives afin de surmonter ce problème qui constitue un obstacle devant la gestion des villes.
Pour faire face à cette problématique, le ministère, en coordination avec l¹ensemble des intervenants dans ce domaine, a mis en place plusieurs mesures, dont l¹actualisation du cadre juridique, la mise en place de mécanismes incitatifs et financiers, notamment la création du fonds de lutte contre la pollution industrielle, l¹élaboration du projet d¹un plan d¹action visant l¹amélioration de la gestion des décharges au Maroc avec la contribution du programme d¹assistance technique de l¹environnement méditerranéen (METAP), a précisé le ministre.
Le ministre a précisé dans sa réponse, lue en son nom par Habib El Malki, ministre de l¹Education nationale, de l¹enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, que les mêmes études ont révélé que la plupart des décharges existantes sur le territoire national ne répondent pas aux normes internationales en matière de protection de l¹environnement, et que ces décharges qui sont mal gérées, représentent une véritable menace pour la santé des citoyens et les ressources hydriques.
Le problème tient au manque de stations modernes de traitement des déchets, a dit le ministre, ajoutant qu¹une importante quantité de ces déchets sont déversées dans des décharges sauvages ne répondant pas aux critères environnementaux, provoquant ainsi pollution de l¹eau et dégradation du milieu urbain et des terrains agricoles.