Le Lycée Hassan II, relevant de l’académie de Rabat-Salé-Zemmour-Zaërs, a remporté le grand prix de la 5e édition des « jeunes reporters pour l’environnement » organisée par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, pour son reportage intitulé « l’eau dans les établissements scolaires: réalité et perspectives ».
La remise des prix de ce concours, organisé chaque année au profit des lycéens marocains, a été présidée, jeudi au lycée Moulay Youssef à Rabat, par SAR la Princesse Lalla Hasna, présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement.
Six reportages écrits et sept reportages photos ont été primés lors de cette cérémonie. Le prix de la pertinence a été attribué au lycée Phosphate (académie Chaouia-Ouardigha) pour son reportage intitulé « l’eau empêche le sourire », tandis que le prix de la proximité a été décerné au lycée Al Hidaya Al Islamiya (académie de Doukkala-Abda) pour un reportage sur « destin d’une ville ».
Concernant le prix de l’originalité, il est revenu au lycée Ibn Rochd relevant de l’académie du Grand Casablanca pour son reportage intitulé « solutions plus simples pour rendre la vie d’une seqqaia casablancaise moins complexe ».
Par ailleurs, le prix de l’initiative a été accordé au lycée Youssef Ibn Tachefine (académie Marrakech-Tensift-El Haouz) pour un reportage sur le sujet « l’eau entre gaspillage et gestion », alors que celui de l’investigation a été raflé par le lycée Missour mixte (académie Fès-Boulemane) pour le reportage « Attention aux végétations d’Igly ».
De même, sept photographies ont également été récompensées lors de cette édition. Ainsi, le prix de l’originalité a été attribué au lycée Moulay Rachid (académie Tanger-Tétouan) pour sa photographie intitulée « le coeur de Chefchaouen », alors que celui de l’éveil est revenu au lycée Ahmed Errachdi de la même académie pour une photographie intitulée « corrigeons nos attitudes ». Le prix de la bonne pratique a été décerné au lycée Annasr (académie de Tadla-Azilal) pour sa photographie « une naissance avec de simples moyens », alors que celui de la sensibilisation est revenu au lycée Demnate de la même académie pour une photographie intitulée « le sourire de l’eau ».
Le Maroc a décroché le premier prix de la photographie
Quant au prix de l’investigation, il a été attribué au Lycée Mohamed Belhassan El Ouazzani (académie Rabat-Salé-Zemmour-Zaërs) pour ses deux photographies intitulées respectivement « La qualité des eaux entre responsabilité et négligence » et « Elle a délaissé sa tâche pour un moment de détente », alors que le prix exceptionnel de la créativité artistique relative à l’environnement a été décerné au lycée Lalla Meryem (académie Souss-Massa-Draâ).
A l’instar des années précédentes, les oeuvres récompensées ont été soumis au jury international de la Fondation pour l’éducation à l’environnement à Paris, afin de permettre aux lauréats marocains de participer, aux côtés des candidats des autres pays, au concours international sur la question.
A ce titre, le Maroc a obtenu le premier prix de la photographie grâce à la photographie « Elle a délaissé sa tâche pour un moment de détente », présentée par le Lycée Mohamed Belhassan El Ouazzani (académie de Rabat-Salé-Zemmour-Zaërs).
Le concours des jeunes reporters pour l’environnement a connu cette année la participation de 107 reportages et 367 photographies qui ont été examinés avec attention par le jury mandaté par la Fondation.
Le programme Jeunes reporters pour l’environnement, réalisé en partenariat avec la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement et le ministère de l’Education nationale, est destiné à des élèves du cycle secondaire qui entreprennent, sous l’encadrement de leurs professeurs, de faire des enquêtes dont le thème est lié à l’environnement.
Les reportages se rapportent à six sujets: l’agriculture, les villes, les plages, les déchets, l’eau et l’énergie.
En vue d’intégrer ce projet dans le contexte international, le Maroc, à travers la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, a adhéré en juillet 2002 à la Fondation pour l’éducation à l’environnement en tant que 2e pays non européen après l’Afrique du Sud.