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Migrations et Développement : L’émigrant n’est pas une machine à devises

A l’occasion de la journée nationale de l’Emigrant (célébrée hier) et dans le cadre du festival régional RME, Tamazirt (du 1 au 20 courant), où l’Association Migrations et Développement se joint à la CCIS d’Agadir, sous l’égide du ministère délégué chargé des affaires de la communauté marocaine à l’étranger, pour tenir cette manifestation d’envergure, nous entretenons aujourd’hui le Directeur de cette association, M. Lahoucine Jamal.
Tout d’abord, depuis sa création en 1986 à Briançon, en France, l’Association M & D compte dans ses rangs plus de 2000 adhérents émigrés dont la plupart sont originaires du Souss.
Les actions phares de cette organisation s’articulent autour de projets participatifs réalisés au Maroc, plus particulièrement à Tata, Taliouine, Tiznit, Taroudant, Ouarzazate, El Haouz, Marrakech…, tels que l’électrification rurale décentralisée (112 villages électrifiés et création d’un fond d’investissement), la mise en fonction des routes rurales (construction de 540 kms en partenariat avec l’Etat et les migrants), approvisionnement en eau potable et d’irrigation, lutte contre la déscolarisation (construction et rénovation de 26 écoles et 4 collèges ruraux, formation des animateurs, alphabétisation et enseignement valorisant l’environnement immédiat, le développement et la citoyenneté), construction et équipement des dispensaires ruraux (avec 5 ambulances et un cabinet dentaire mobile), échanges des émigrés (150 personnes par an sous le thème central éducation et développement), création des activités économiques (valorisation des produits du terroir), édition d’un ouvrage (Evaluation et Capitalisation des Initiatives Locales, ECIL).
Pour Jamal, l’émigrant n’est pas seulement un robot de devises mais un acteur performant de développement à condition de mettre en place une véritable politique de mise à niveau, basée sur la qualité, la traçabilité et la vulgarisation des produits du terroir pour assurer la confrontation approrpriée. L’émigration, à l’époque, ne portait pas beaucoup préjudice à notre économie car elle se basait sur les « muscles », maintenant c’est les cadres dont le Maroc a grand besoin qui s’en vont, plus de 3000 médecins marocains en Europe, poursuit l’expert associatif. cela devient inquiétant pour nous comme c’est les cas des français dont les cadres trouvent refuge aux Etats-Unis, ce qui provoque chez eux un tollé. Imaginez, révèle Jamal, rien qu’à Paris, il s’y trouve plus de 5000 épiciers. Si cette force s’investit chez elle avec des méthodes de valorisation adéquates, on aura garantir une plus-value de plus en plus rentable. Malheureusement, sur 17 laboratoires d’expérimentation créés au Maroc depuis 1957, il n’y a plus qu’un seul qui soit opérationnel. C’est donc un manque à gagner qu’il faut combler au plus vite. Egalement, la responsabilité des émigrants dans les villages est primordiale.
Il y a beaucoup à faire dans ce sens pour valoriser des produits aromatiques et d’autres, tels le safran, l’huile d’argane et l’huile d’olive. Afin de faire face à la compétitivité féroce imminente, il faudrait révolutionner la production de qualité, répondant aux normes internationales, en se munissant des machines rapides, au lieu des « Maasra » traditionnelles qui, certes incarne le patrimoine authentique, mais mettent beaucoup de temps à produire, conclut le responsable associatif.
Concernant le festival Tamazirt, Jamal fait savoir que c’est là une opportunité de soulever les préoccupations des migrants mais aussi d’envisager des conceptions et approches nouvelles à même de capitaliser le phénomène dont les ressources sont énormes. C’est surtout un teneur pédagogique que nous voulons ressortir des ateliers pour pouvoir générer des forces synergiques pouvant se répercuter dans les 600 associations des villages du sud et débouchant sur un réseau fédérateur inter-villages.
Propos recueillis par
Saoudi El Amalki

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