La présence des malades mentaux et des sans domiciles dans les rues de nos villes et au sein de nos campagnes, constitue un aspect anachronique dans les villes et les campagnes marocaines, et sont on danger permanant pour aux même et les utilisateurs de l¹espace public et une atteint aux droits et à la dignité de l¹homme.
Les principes universels des droits de l¹homme insistent sur la base des principes de paix, de justice sociale et la valeur et dignité de l¹être humain ainsi que sur la nécessité de préserver les droits des personnes handicapées et des malades mentaux, en plus de l¹assurance d¹une vie digne. Ceci interpelle les pouvoirs publics en vue d¹assiste les personnes handicapées mentalement, développer leurs compétences dans divers domaines et faciliter leurs intégration dans la vie collective.
La protection juridique des personnes souffrant de maladies mentales au Maroc, date de 1912, alors que le colonisateur français a entamé une politique de santé mentale. En 1993 le Maroc a adopté une programme national da la santé mentale et sa structuration.
Maladie mentale et exclusion
Tiznit, n¹échappe pas à la règle générale et à ces constates. Beaucoup de personnes psychopathes et de sans domicile squattent les espaces publics de la ville, notamment les lieux les plus fréquentés tels les places et les gares routières. Des crises périodiques atteignent ses personnes aliénées, ce qui constitue un danger public permanent. Ces gens handicapées mentalement vivotent par le biais de la mendicité et les faveurs de quelques personnes charitables. Leur vie ressemble à un enfer. Notons que les pouvoirs publics restent sans réaction devant ces scènes choquantes. Pas de psychiatrie à Tiznit, pas d¹abri pour les sans domicile. Ils dorment à la belle étoile au gré des intempéries. De tissu associatif chargé de cettecette catégorie, il n¹en est pointt. Ces êtres humains sont en somme livrés à l¹exclusion totale.
Ebauches de solutions
Si la responsabilité de l¹État est démontrée, les maladies psychiques et mentales est relèvent de la politique de la santé publique, des collectivités locales et des associations de la société civile. Il est établi aussi que le rôle de l¹éducation est important : on doit inculquer à nos enfants les valeurs de la solidarité et de la compassion.
D¹autre part, on peut calquer l¹expérience italienne en créant des espaces d¹habitat pour les psychopathes et les sans domicile et des endroit de travail, d¹intégration et d¹assistance médicale sous la responsabilité de cadres médicaux et sociaux.
Lahoussine NAFAI